Nom: Akami
Prénom: Rin
Surnom: Akai no Shikyo ( ce qui signifie ‘la Mort Rouge’ )
Age: 23
Sexe: F
Statut: Guerrière
Emploi: Espionne/Assassine
Ville : Principalement Gallia, mais souvent en déplacement ‘professionnel’ :p
Arme: Rin possède plusieurs armes, allant de sa dague fétiche qu’elle conserve toujours sur elle aux multiples épées qu’elle affectionne tant, sans oublier les explosifs dont elle se sert parfois.
Dons: Rin est une assassine, si bien qu’elle peut tuer aussi bien avec armes que sans. Peut-être moins forte qu’un homme physiquement, elle compense cette différence par une agilité hors pair pour un guerrier, et une rapidité qui en surprend encore plus d’un. Quand elle se bat, elle utilise alternativement sa dague porte-bonheur, ses deux sabres quand elle les a sur elle, ou même des explosifs le cas échéant. Elle utilise aussi son physique pour affaiblir le mental de ses ennemis, tactique qui s’est toujours révélée efficace jusqu’à ce jour…
Histoire: Rin est originaire de l’une des rares familles nobles à vivre dans la province d’’Heisei. Pourquoi rare ? Tout simplement parce que les nobles sont généralement frileux et privilégient le confort et le climat tempéré au froid mordant et au vent sec qui fouette les cols enneigés de l’Heisei. Et pourtant, certaines familles, telle que la lignée des Akemi, s’y étaient installées. Qu’avaient donc de différent ces nobles pour ne pas faire comme les autres ? Et bien pour la plupart, ils souhaitaient tout simplement s’éloigner du pouvoir afin de pouvoir ‘respirer’, car les apparences sont bien trompeuses. Au premier abord, on peut penser que les nobles qui vivent à Centra sont les plus heureux, ce qui n’est pas totalement faux vu le malheur qui couvre le reste de la population, mais ils ne sont pas libres de leurs mouvements pour autant. En effet, le Roi les tient tous sans exception dans le creux de sa main, et si l’un d’entre eux ne dévie ne serait-ce que d’un pouce du chemin qu’a tracé Akimoto pour eux, ils sont condamnés au cachot à pourrir avec les autres prisonniers politiques ou de guerre.
Ayant réalisé cela, les Akemi avaient décidé de prendre le large, non pas pour échapper à l’emprise d’Akimoto, car cela était bel et bien impossible, mais pour diminuer légèrement son influence et pouvoir mener une vie plus tranquille.
C’est donc dans ce climat aride qu’est née la petite Rin. Dès la naissance, elle portait déjà deux des traits caractéristiques de sa famille : les yeux vert émeraude et envoûtants de sa mère, et les cheveux rouge flamboyant de son père. Malgré l’éloignement du pouvoir, les Akemi continuaient à vivre en nobles et c’est comme tel que Rin fût élevée. Ainsi, dès son plus jeune âge, elle dût se plier aux règles de société, apprendre les bonnes manière, à bien se tenir et tout ce qui touche à la bienséance. Autant dire que cette partie de la vie de Rin ne fût pas sa meilleure.
Sa jeunesse ne fût donc que formation dans le but de devenir une jolie petite noble à marier à un jeune prince. Comme quoi, même en réalisant qu’Akimoto était dangereux, les Akemi demeuraient des nobles et pensaient en tant que tels. Rin n’était pas d’accord avec tout cela, mais elle prenait sur elle et intériorisait comme on le lui avait appris… du moins pour le moment.
Sa jeune sœur, Akane, qui était née cinq ans après Rin, subissait les mêmes rituels, mais semblait mieux les accepter, à croire qu’elle devant avoir ça dans le sang, contrairement à Rin…
Le jour de ses dix-sept ans, Rin craqua. Elle estimait avoir atteint un âge où elle était en droit de prendre les décisions la concernant, quoiqu’en disent ses parents. C’est ainsi qu’elle décida de quitter sa famille. Evidemment, elle ne leur en parla pas directement, sachant pertinemment qu’ils refuseraient et feraient tout pour l’empêcher de partir, quitte à l’enfermer.
Elle se prépara donc en douce, écrivant une lettre à ses parents qu’elle laissa en évidence dans sa chambre, s’habillant de vêtements non pas classiques mais plus lestes pour bouger plus facilement et surtout ne pas être reconnue en tant que noble. Elle quitta la demeure la nuit, le plus silencieusement possible et s’évanouit dans la nature…
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Cinq années ont passées depuis la fugue de Rin, mais elle n’a pas été oubliée pour autant. Si on ne la connaît pas pour sa noblesse, elle s’est forgée un nom d’une autre manière…
« Tout est prêt ? » dit un homme encapuchonné d’une voix mal assurée.
« Oui. Et ne t’inquiètes donc pas comme cela, personne n’est au courant et tout va bien se passer. Et puis j’ai engagé quelqu’un de sûr pour nous protéger, au cas où… »
« Quelqu’un de sûr ? Où est-il ? » demanda l’homme toujours aussi effrayé.
L’autre homme siffla discrètement et montra l’un des toits qui surplombaient la ruelle à son compagnon. Une ombre se détacha alors et une main fit signe avant de replonger dans l’ombre.
Le peureux souffla, rassuré. L’autre le conforta en rajoutant :
« T’en fais pas. C’est le meilleur dans son domaine ;) »
Au même moment, l’homme qui était caché dans l’ombre s’allongea doucement sur le toit, la gorge tranchée, alors qu’un liquide rouge sombre s’échappait de sa jugulaire… Des yeux verts, presque félins, s’illuminèrent là où se tenait l’homme quelques secondes auparavant, puis s’évanouirent dans l’obscurité.
Pendant ce temps là, un homme avait rejoint les deux autres dans la ruelle. Le nouvel arrivant était lui aussi encapuchonné, mais il se déplaçait d’une démarche beaucoup plus assurée.
Une fois à leur hauteur, il leur demanda d’une voix sombre et puissante :
« Vous avez l’information ? »
(Pour simplifier la lecture, nous allons nommer les hommes présents :p. Alors, le peureux sera Mr P., l’intermède Mr I. et l’homme mystérieux Mr M.)
Mr M. regardait donc les deux hommes. Mr I. se tourna alors vers Mr P., lequel sortit un parchemin de son grand manteau. Il le déroula sous les yeux de tous afin que Mr M. puisse vérifier l’authenticité du document. Puis Mr I. intervint avant que la transaction ne se fasse :
« Et vous, vous avez notre argent ? »
Mr M. laissa planer un silence avant de répondre enfin, le plus sereinement du monde :
« Non. »
Les yeux de Mr P. faillirent quitter leurs orbites respectives à la réception de la nouvelle. Mr I., quant à lui, se remit rapidement et rebondit :
« Vous osez briser un accord !? Vous savez ce que vous risquez !? Je vous laisse une dernière chance de revenir sur vos paroles. Alors ? »
Sans même réfléchir à la question, Mr M. répondit avec une assurance inébranlable:
« C’est toujours non. Maintenant, donnez-moi le parchemin et qu’on en finisse. »
Mr M. tendit la main en direction du parchemin mais l’intermédiaire s’interposa.
« Je dois vous avouer que je m’étais préparé à cette éventualité. J’ai là-haut un homme, formé pour ce genre de situation, qui est prêt à vous faire cracher votre argent et vos tripes par la même occasion. Qui plus est, je sais que vous êtes venus seuls… vous n’avez donc aucune chance ! »
L’homme mystérieux éclata d’un rire sinistre qui fit courir un frisson le long des échines de Mr I. et P.
« Appelez-le donc. » lança Mr M. sur un ton de défi.
Le peureux n’en pouvait plus, lui et l’intermédiaire avaient pourtant toutes les cartes en main, alors pourquoi cet homme dégageait-il autant d’assurance ? Et toute cette tension dans l’atmosphère était trop pour ce petit valet de grande maison qui avait déjà fait un gros effort en fouillant les papiers de ses maîtres. Il était tellement effrayé qu’il se fit dessus…
L’intermédiaire était tout aussi troublé face à l’indifférence de Mr M. Il se ressaisit néanmoins, bien décidé à en finir :
« Vous l’aurez voulu ! »
Il claqua des doigts et une silhouette bondit du toit pour atterrir dans la ruelle, au milieu des trois hommes. Mr I. arborait désormais un sourire qui frisait le machiavélisme, mais ce sourire le quitta rapidement quand il regarda plus attentivement celui qui venait de descendre du toit :
La longue crinière flamboyante qui flottait au vent, les formes parfaites à peine dissimulées par un ensemble tout aussi rouge que les cheveux, les trois épées et dagues accrochées à la ceinture…
« Mais… Mais… Vous n’êtes pas celui que j’ai engagé ! » fit Mr I.
« Belle déduction, mon chou ! » répondit Rin, amusée.
« En effet, elle, c’est moi qui l’ai engagée. » répliqua fièrement Mr M.
« Co…comment ! Cet homme était le meilleur ! » fit Mr I., tout en reculant de quelques pas malgré lui.
« Le meilleur parmi les hommes, peut-être ^^. Moi, je suis la meilleure tout court. » répliqua Rin, cette fois plus sérieuse.
Le peureux péta les plombs et tenta de s’enfuir. Je dis bien ‘tenta’ car Rin dégaina sa dague et l’envoya se planter entre les omoplates de Mr P., qui devint donc Mr D. comme ‘décédé’ XD.
L’intermédiaire hurla alors, non pas parce que son contact venait de mourir, mais parce qu’il venait de comprendre qui était cette rousse :
« Vous êtes ‘Akai no Shikyo’, mais je croyais que c’était un homme… » soupira-t-il en tombant sur ses genoux.
Un sourire passa sur le visage de Rin .
« Bingo ! Mais est-ce que j’ai vraiment l’air d’un mec ? Enfin, de toute manière, tu sais déjà ce qui t’attends :D… »
Un long cri se répercuta ensuite dans la ruelle alors que l’intermédiaire changeait aussi son nom pour Mr D.
Son boulot achevé, Rin alla récupérer sa dague, puis l’essuya sur les vêtements du cadavre. Elle revint ensuite vers l’homme mystérieux, puis tendit la main.
L’homme sortit alors une grosse bourse de sa cape et la plaça dans la main de Rin.
Intriguée par un point, Rin en fit part à son employeur :
« Quelque chose me gêne… Pourquoi m’avoir engagée alors qu’il aurait été moins cher de payer ces deux hommes ? Je ne comprends pas trop la logique… »
L’homme qui semblait s’attendre à cette question, et avait d’ailleurs l’air satisfait qu’elle la lui pose, répondit comme il s’y était préparé :
« Cette manœuvre avait deux objectifs : le premier était d’entrer en contact avec vous et de voir de quoi vous étiez capable, point sur lequel vous avez excellé. Le deuxième était de vous montrer que l’argent n’est pas un problème pour nous… »
« Et ? Parce qu’il y a forcément un ‘et’, n’est-ce pas ? »
« En effet, j’y arrivais. Mon maître souhaiterait vous engager, de manière permanente. Vous seriez toujours rémunérée, selon des prix que vous fixeriez vous-même en fonction de la difficulté du job. En contrepartie, vous ne bosseriez plus que pour mon maître, et ne répondriez à personne d’autre. La proposition vous intéresse-t-elle ? »
« Je dirais qu’elle me fait réfléchir, mais que je ne vais pas m’engager pour quelqu’un que je n’ai jamais vu. Amenez-moi donc à votre maître qu’on parle face à face… Je vous donnerai ma réponse après. »
L’employeur se fendit alors et indiqua une direction :
« Mon maître se doutait que vous répondriez ainsi. Il vous attend donc dans sa demeure. Deux chocobos ont été mis à notre disposition pour nous y rendre. Si vous voulez bien me suivre… »
Rin suivit donc l’homme jusqu’aux chocobos, puis ils partirent en direction de Gallia…
Quand ils y arrivèrent enfin, ils entrèrent, au grand étonnement de Rin, dans ce qui semblait être la mairie de Gallia.
L’homme guida Rin à travers les couloirs et s’arrêta devant une grande double porte. Il frappa à celle-ci et attendit qu’on l’autorise à entrer pour l’ouvrir.
Une fois de plus, l’homme se fendit, mais cette devant l’homme qui se tenait devant la fenêtre et regardait la ville de Gallia.
« Maître, je vous apporte Rin Akami, alias Akai no Shikyo. »
Le ‘maître’ se retourna pour admirer Rin, puis fit signe à son servant qu’il pouvait se retirer.
Rin se retrouva donc seule avec celui qui voulait devenir son patron, lequel semblait occupé à contempler la plastique de la jeune assassine. Il se réveilla soudain :
« Milles excuses, je manque à mes devoirs. Je suis Hideo Otomo, maire de Gallia. »
Il se pencha pour faire un baise-main à Rin, puis se redressa, attendant une réaction de sa part.
« Et qu’est-ce qu’un respectable maire peut bien vouloir faire d’une assassine comme moi ? »
Hideo sourit en entendant cela, et répondit de manière énigmatique, sûrement pour alimenter le mystère, chose dont raffolait Rin.
« Cela, vous ne le saurez que si vous acceptez ma proposition. »
« Alors dans ce cas là, j’ai des conditions à ajouter à mon ‘contrat’. »
Hideo, qui semblait s’attendre à une telle demande, s’enquerra de ces conditions :
« Et quelles sont-elles, je vous prie ? »
« Premièrement : je travaille à ma manière, et je ne veux en aucun cas qu’on me dise ‘comment’ faire. Deuxièmement : je ne veux avoir à répondre à personne d’autre que vous, ne recevoir d’ordres de personnes d’autres. Troisièmement : … j’ai pas envie de vous appeler ‘maître’… ‘-_- »
Hideo partit d’un bon rire lorsque Rin énonça sa troisième condition.
« Accordé ! Les trois ! Et vous n’avez qu’à m’appeler Hideo ^^ »
« Alors nous sommes d’accord… Oh, j’ai failli oublier le dernier point, le plus important : je ne couche que si j’en envie, pas sur un ordre ni contre de l‘argent. Et même si c’est vous qui tentez votre chance alors que je n’en ai pas envie… je vous la coupe ;) » termina-t-elle en exhibant sa dague.
Depuis ce jour maudit, enfin ‘maudit’ pour le reste du monde, Rin travaille uniquement pour Hideo Otomo et fait pour lui soit des missions d’espionnage, soit d’élimination…
Caractère: Si Rin est née avec les cheveux de son père, en grandissant, elle a acquis plusieurs autres de ses traits tels que son ambition, son goût pour l’argent et surtout son ingéniosité. Et oui, Rin n’est pas seulement une enfant gâtée, c’est aussi une femme très réfléchie qui a appris à se servir de ses atouts, et des atouts, elle en a XD. En quittant sa famille, Rin a renoncé à son titre de noblesse et s’est mis en tête qu’elle devait gagner sa vie par elle-même. Contrairement à ce que l‘on aurait pu penser, Rin s’est d’abord lancée dans l’assassinat. Au début, elle se servait uniquement de ses formes et de ses bonnes manières pour approcher ses victimes et les éliminer quand elles ne s’y attendaient pas, mais au fur et à mesure, elle est passé à des méthodes plus physiques, mais tout aussi réfléchies…