Nom : Ichijo
Prénom : Midori
Age : 23 ans
Statut : Guerrière
Emploi : Ancienne Générale de Centra, déserteuse
Ville : Aucune
Histoire :
Ma vie a commencé il y a 23 ans, dans le froid, et dès le jour de ma naissance, mon destin s’est imposé. Ma famille est composée de soldats depuis plusieurs générations, nous étions respectés et reconnus dans une majeure partie de Centra et si on devait nous citer dans une catégorie, on nous plaçait dans les familles nobles et guerrières. Les filles de ces familles avaient pour destin d’épouser un soldat valeureux. Mais ce jour là, ce jour où ma mère a accouché de son quatrième enfant, la vie a décidé qu’il en serait autrement pour moi.
Mon père et les deux aînés de ma famille étaient dans l’armée de Centra, et le jour où je suis arrivée dans ce monde, ils menaient une grande bataille dans les Terres de Heisei pour leur patrie et leur président. Je peux comprendre que des soldats veuillent obéir à un pouvoir…. Mais aujourd’hui…. A l’époque, tout le monde attendait que les conquêtes de Centra soient terminées, pour que ce pays uni dont parlait le président Ijima arrive, que la paix revienne. Mais la guerre contre Heisei ne fut pas aisée. Pourtant, une partie avait déjà cédé, la prison se trouvait d’ailleurs sur les terres de Terra, mais la neige, le froid, rendaient les journées particulièrement éprouvantes.
Et le jour de ma naissance, alors que ma mère tenait un bébé dans ses bras, bébé qu’elle venait tout juste de baptiser Midori après lecture d’une lettre de son mari, de mon père, trois soldats entrèrent dans notre demeure. Mon père se trouvait sur un brancard, estropié, il ne marcherait plus jamais, et ne serait jamais le général qu’il avait toujours voulu devenir. Et pire, il avait perdu son honneur… ils n’avaient pas pu sauver ses fils, et rentrait seul la tête basse. Je crois qu’il ne se l’ait jamais pardonné. Pourtant, ma mère n’a jamais rien dit, elle a même toujours essayé de lui rendre la vie plus facile, et tous les soldats amis de la famille disaient la même chose… notre père s’était défendu en héros, de la même manière que ses fils étaient morts.
Mais c’était déjà trop tard pour lui, il devenait cet homme froid qui restait sur ce fauteuil près de la cheminée toute la journée. Cet homme qui décrochait de moins en moins de mots pour finalement s’emmurer dans le silence que je lui ai toujours connu. J’avais cinq ans quand mon autre frère s’est engagé pour perpétuer les traditions, car c’était uniquement pour ça… Seishi Ichijo avait toujours voulu devenir pêcheur plutôt que soldat. Mais si lui n’avait pas le choix, déjà dans ma tête, je savais que moi je l’aurais.
C’est à 8 ans, alors que ma mère déclara qu’il était temps que j’apprenne les arts qu’une jeune fille devait connaître, que je déclarais de mon côté vouloir vivre en tant qu’homme, en tant que vrai Ichijo parce que j’avais de l’honneur en moi et non des pleurs de femme. Ma mère n’a même pas protesté, elle s’est retournée vers mon père que j’ai entendu pour la première et la dernière fois. Ce n’était que quelques mots, et pourtant il l’avait senti lui aussi, c’est en hochant la tête qu’il dit la tête haute depuis huit années « C’est évident… je le savais qu’un prénom de fille n’irait jamais à un de nos enfants. ».
A cet instant, je me suis sentie si fière, que j’ai su que je réaliserais ce rêve pour lui, ce que j’ignorais encore, c’est que je voudrais bientôt le faire pour moi. Mon père ne pouvant plus m’entrainer, ce fut son meilleur ami qui s’en chargea. Au début, les gens furent choqués de voir avec quelle hardeur les Ichijo entraînaient leur fille, avec quel acharnement je passais mes journées à m’entraîner. Mais ça ne me faisait rien de les voir parler, j’étais sûre que bientôt je leur prouverais qu’ils devaient me craindre et me respecter plutôt que se moquer.
A 9 ans, pour l’anniversaire de mon père, je lui déclarais que je deviendrais la plus jeune générale jamais vu. Si mon frère éclata de rire avant de se taire au coup de baton de mon père, toujours depuis son fauteuil, ma mère se contenta d’ouvrir les yeux en grand. Je pense que mon père a su que j’avais raison, tout comme il savait qu’il le serait aujourd’hui si le destin n’avait pas fait un mauvais calcul. Sauf que moi, je pensais que si ma détermination était forte, le destin ne pourrait rien y faire. Et je continuais à m’entraîner, me moquant complètement de ne pas jouer avec les autres enfants de mon age
Je grandissais avec cet unique rêve et la volonté de le réaliser. Je ne sais pas pourquoi le destin a jugé bon que les garçons s’intéressent à moi dès le début de mon adolescence, mais ma mère à commencer à faire tout ce que les mères font, elle s’est intéressée à ma vie avec le sentiment que c’était elle qui avait raison. Je n’ai eu le droit qu’à un seul rendez vous arrangé sous les bonnes œuvres des manigances de ma mère. Un seul, parce que dès les premières minutes de celui-ci, j’ai quitté la table pour ne revenir que le lendemain dans notre demeure. Je venais de m’engager dans l’armée à seulement douze ans, et même si je savais que ce ne serait pas facile de s’imposer, je savais aussi que ma mère me laisserait tranquille avec ses trucs de femmes.
Les autres soldats se sont bien sûr moqués de moi au début, avant que « je ne défende mon honneur ». Je reconnais que mes débuts étaient difficiles, j’était peut être trop jeune, mais j’avais un rêve à réaliser et il faut savoir faire des sacrifices. Je me suis accrochée, et petit à petit, j’ai gagné l’amitié, le respect de mes camarades qui jusque là préféraient m’éviter. Je grandissais dans une autre famille, je ne sais pas si c’est cette raison qui a fait de moi la générale que j’ai été par la suite, mais j’ai appris la valeur de la vie, à aimer chaque homme pour ce qu’il était tant qu’il défendait quelque chose avec honneur.
Je me rapprochais peu à peu de ce rêve, et au fond de moi, j’espérais que mon père retrouverait sa dignité si je parvenais à reprendre cette vie qu’il voulait lui aussi là où l’avait laissé. On peut peut être dire que je suis une femme froide, mais ce n’est pas parce que je n’ai jamais éprouvé de l’amour pour un homme, que je n’en ai pas pour mes soldats, mes valeurs et l’importance que j’accorde à la vie. Même si aujourd’hui, j’en suis où j’en suis, je ne me suis jamais détournée de ma voix.
J’avais 18 ans quand on m’a finalement nommé Générale…. Je suis pratiquement sûre d’avoir vu un sourire sur le visage de mon père quand je lui ai annoncé la nouvelle, même s’il n’a rien dit, j’ai entendu à quel point il était fier de moi, et ça m’a suffit. Je n’avais pas besoin des grands pleurs et des grandes embrassades à la manière de ma mère qui en a parlé pendant longtemps dans son entourage.
Dès ma nomination, j’ai tout fait pour défendre mes troupes et les inserts de mon pays, j’essayais d’être un leader que les soldats aimeraient prendre pour modèle, et je faisais attention à ne pas faire le moindre faux pas. Je pense que c’est pour ces raisons que les gens me voyaient de plus en plus comme la générale frigide et sans émotion. Mais ça n’avait pas grande importance, parce que j’avais le sentiment de le sentir au fond de moi ce cœur. Alors j’ai continué dans ce chemin tracé, et j’avais une excellente réputation, mes hommes m’admiraient, le président ne jurait que par moi et mon père commençait à retrouver le sourire.
J’avais 20 ans quand j’ai rencontré cet homme que je pensais mettre en prison pour le restant de ces jours. Ce Kami Eiyo, leader des Sand Riders et donc potentiellement dangereux pour la sécurité de Centra. Mais ce combat que nous avons mené l’un contre l’autre était sans doute possible le meilleur de ma vie…. Alors pourquoi je ne l’ai pas recherché pour le finir ? Nos chemins étaient destinés à se recroiser si nous suivions le même chemin ou si nous en prenions des opposés. J’ai donc continué dans ma direction dans me soucier de l’avenir.
Plus tard, un an environ après cet affrontement, j’ai eu sous mes ordres un nouveau soldat robot, Kayi Tsukiyama. Sans avoir besoin de se raconter nos histoires, un lien se tissa entre nous, aujourd’hui encore je me demande ce qu’elle est devenue. Tous mes soldats étaient fidèles, mais je me souviens encore de cet attachement si particulier pour le gouvernement, plus grand que le mien. Ma priorité était de protéger mes hommes, elle c’était d’obéir à ce pouvoir et de le défendre. Peut être parce que c’est un robot… et pourtant, j’ai toujours pensé qu’il y avait autre chose.
C’était ma vie… je ne peux pas dire que je ne la regrette pas, mais je ne regrette pas de ne plus défendre un tel président. Cela remonte à un peu plus d’un an aujourd’hui, c’était en hiver… à croire que tous les drames de ma famille devaient se dérouler dans le froid, sous cette neige. Le président voulait attaquer Sarubi et comptait sur moi. Je n’ai pas compris, lui qui dominait tout Terra, pourquoi encore des batailles ? Il m’a répondu que dans ses rebelles pourraient se cacher une grande menace et que je devrais revenir seule dès que la menace serait confirmée.
Je n’ai pas compris tout de suite… ce n’est que là bas, près des ruines non loin de Sarubi que j’ai compris, en voyant toutes ces machines…. Je savais qu’il commençait à les craindre, et on pouvait facilement remarquer que celles-ci n’étaient pas normales… et cet instant, j’étais sensé faire demi tour sans mes hommes, les laissant saccager le plus des machines possibles pour ensuite mourir ? Et demain, il démonterait aussi mes hommes faisant partie de la catégorie robots ? Nous étions trop peu pour que ce ne soit pas une mission suicide, alors j’ai décidé de suivre ce chemin… et j’ai rebroussé chemin avec la totalité des hommes présents ce jour là.
Je me suis rendue une fois de plus au palai et j’ai alors refusé d’aller plus loin dans cette mission. Le président qui devait tenir beaucoup à sa précieuse Générale m’a laissé le temps de la réflexion jusqu’au lendemain soir, il s’est complètement moqué de mes arguments qui visaient à défendre mes hommes. Je ne suis pas revenue le lendemain soir… est-ce que je dois m’en vouloir et penser que j’aurais du sacrifier une centaine de vies pour mon plaisir personnel ? Est-ce que je suis alors réellement froide ?
Quand je suis retournée chez moi la nuit suivante, alors qu’il neigeait, il n’y avait plus personne dans le fauteuil de mon père…. Avant même d’ouvrir la porte, je n’entendais plus le bruit qu’il faisait en se balançant… il n’y avait aucun son dans cette maison. Alors j’ai poussé la porte, et j’ai vu les trois membres restants de ma famille par terre, la gorge tranchée, une lettre du président comme unique explication.
Je ne suis jamais revenue à Centra depuis ce soir tragique, errant de ville en ville, tout le monde pensant que la Générale Ichijo n’est plus. Le jour où je remettrais les pieds dans cette ville, ce sera pour arracher la vie de cet homme arrogant que seul la soif de pouvoir guide. Cet homme qui m’a retiré la chance de pouvoir entendre la voix de mon père encore une fois un jour…. Aujourd’hui, j’en sais beaucoup sur le président Ijima…. Un jour viendra où je ferais disparaître son sourire…
Caractère : Jeune femme pleine de fierté, Midori défend son honneur depuis ses premiers pas sur Terra. Pour elle, rien n’est plus important que de garder la tête haute pendant les choix et les épreuves d’une vie. Une forte personnalité, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui oserait le faire ? Du genre intouchable, la plupart des personnes n’osent pas aller lui parler parce qu’elle ne semble pas faire partie du même monde que le leur.
Charismatique, c’était une Générale aimée et admirée par ses hommes et pour qui elle aurait sacrifié n’importe quoi. On la voit souvent comme une femme froide, et pourtant elle cache un grand cœur. Assez solitaire, elle fait les choses seule depuis un an. Déterminée dans ses actions, elle sait où elle va et n’hésite pas sur ses choix.
Franche et cassante, elle pense que la vérité est bonne à entendre pour tous. Impénétrable, elle sait cacher ses émotions aux autres. Trop dure envers elle-même, elle ne se permet pas d’erreur. Elle possède beaucoup d’expérience pour son age, et arrive souvent à percevoir les gens comme ils sont réellement, c’est grâce à ce point qu’elle connaît la véritable nature du président Ijima. Elle a un amour particulier pour la justice et la vie.
Physique : Midori a hérité d’un beau physique dont elle ne voit pas vraiment l’utilité de son côté. Quelques hommes audacieux ont tenté de la conquérir mais toujours sans succès, on la compare souvent à la glace, belle mais froide. Une silhouette élancée qui ne lui empêche pas d’avoir « les » formes (For you Titi :P). Même si elle aurait préféré être un homme, son corps ne semble pas être du même avis.
Elle possède de longs cheveux noirs avec une frange qui masque un mystérieux tatouage sur son front, obtenu récemment. Elle a des yeux noirs insondables et une bouche qui traduit également sa féminité. Même si son style vestimentaire peut être qualifié de sexy, il montre en même temps son côté guerrier. Ce sont souvent des robes courtes et décolletés de style asiatique, autour de sa taille, elle attache une fine corde et porte un bracelet autour du bras, avec le symbole de la famille, sous lequel se cache un autre tatouage présent depuis peu.
Midori est le style de femme qui intrigue, elle parait imperturbable et attire en même temps par le mystère qui l’entoure.
Dons : Combattante hors pair, ses armes préférées sont deux sabres et une hallebarde qu’elle réserve pour ce qu’elle appelle « les grandes occasions ».
Signe(s) particulier(s) : un tatouage au front et au bras droit (mais je l’ai déjà dis :P).
Perso sur l’avatar : J’en connais un qui aimerait bien savoir XD