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 Iemasa Kudô

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Iemasa Kudô
Chef des rebelles
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Iemasa Kudô


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Ville : Apleoda
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MessageSujet: Iemasa Kudô   Iemasa Kudô EmptySam 24 Mar - 5:03

Nom: Kudô

Prénom: Iemasa

Surnom: Rabu (raburabu)

Age: 19 ans

Sexe: Masculin

Statut: Voleur

Emploi: Chef des Rebelles

Ville: Apleoda

Arme:Kyoketsu shoge sur lequel est gravé le symbole d'Apleoda.

Dons: La lame du kyoketsu shoge est un mélange de couteau et de kama (faucille). La partie "kama" de la lame est affûtée de façon très grossière, seulement sur sa partie "intérieure", et la partie "couteau" est finement affûtée seulement sur son dernier tiers (le reste de la lame est tranchante, mais sans plus) , et dont la pointe est particulièrement effilée. Le kyoketsu shoge est équipé d'un anneau au bout d’une chaîne, tranchant dans sa partie circonscrite (extérieure) et lisse dans sa partie inscrite(intérieure). Cet anneau servait aussi bien à égorger ou blesser un ou plusieurs ennemis d'un seul mouvement, qu'a se suspendre à son arme, ou à escalader, ou encore à garder en main l'arme lors d'un lancé.
Le kyoketsu shoge se manie avec les bras, mais dans certains kata, les pieds et le cou servent, plus à augmenter ou à baisser la vitesse du mouvement, ou à lui donner de l'ampleur qu'à attaquer.
Image : http://images.google.fr/url?q=http://www.ninjadynasty.com/graphics/products/large_cs_hh6.jpg&usg=__qHBgX4IGFjFhBrplvJ4j_HVMu7o=

Histoire: Il y a des histoires ou le destin, même s’il semble tragique, suffit au bonheur. Des histoires ou la découverte de l’essentiel renouvelle une existence. Des histoire ou apaiser son âme et sa conscience change toute une vie… au risque d’entraîner celle des autres.

Durant 50 ans, les royaumes d’Irca et d’Era s’affrontèrent… Ce fut cinquante années de trop qui éventrèrent une nouvelle fois la plaie de leur haine. On avait appris à vivre avec la mort et chaque jour supplémentaire amenait à mépriser encore plus l’ennemi. Pour la cinquième fois cette guerre sans fin ne parvenait pas à designer de vainqueur. Chaque peuple répondait à l’agressivité de l’autre par de l’agressivité. Ils se rendaient leur animosité comme s’ils eussent été des enfants inconscients qui se bagarraient sans prendre garde à ce qu’ils abattaient dans leur agitation. L’un n’aimait pas l’autre mais l’autre lui rendait bien. Pendant ce temps, le petit peuple luttait pour sa survie où tentait de mener une vie normale car la guerre qui durait depuis si longtemps était devenu ordinaire. Mais parmi eux, certains y cherchaient leur compte, que ce soit en dénonçant son voisin d’être un traître pour récupérer ses terres ou de s’improviser voleur, la beauté de l’esprit et la dignité n’avaient plus tant d’importance au milieu du sang, des canons, et des pleurs. Quant aux nobles, il ne furent pas tous épargnés. Certains y perdirent leurs fortunes, d’autres y perdirent leur vie alors qu’ils cherchaient à prouver leur valeur sur le champ de bataille…

Face à Irca, s’opposait Era, ce fut Yukimura Akimoto qui mena la majeur partie de cette guerre. Sa stratégie était restée la même, il attaquait principalement avec ses troupes guerrières semant le chaos sous les coups homériques de leurs épées d’acier. Cependant, leur avancée héroïque était sans cesse bloquée par des démons gigantesques appelés chimères. Dans l’autre camp, on appelait ça communément des invokeurs. Ces hommes et ses femmes n’avaient besoin d’aucune épée, d’aucun bouclier, ni d’aucune armure pour faire apparaître leurs créatures de feu, de glace, des oiseaux de tempêtes aux pouvoirs invraisemblables. Il n’était pas rationnel pour Akimoto que ces gens si ordinaires, puissent représenter une si grande menace. Quel était leur secret et si Akimoto ne pouvait se servir lui-même d’une telle arme comme il maniait si bien son épée, alors il ne pouvait s’agir que d’un peuple de maudits possédé par une multitude d’esprits diaboliques. Dès lors, Akimoto commença ses recherches sur les invokeurs. Ses enquêtes le menèrent vers Sumio, une île isolée. De mémoire d’homme, personne ne sait vraiment depuis quand ils étaient établis là. En outre, les invokeurs avaient choisis de servir Irca en mettant en cause les mauvaises intentions du monarque d’Era.

Cependant, assiéger l’île avec ses troupes de guerriers serait inconcevable. Ainsi, il développa la province de Gallia, célèbre pour ses secrets de magie si longtemps conservés et méprisés à tort. Sans que personne ne se doute que la fin de la guerre approchait il mit en place avec ses Conseillers le plan d’anéantissement de Sumio. Parmi eux, un homme, Osamu Kudô. Ce dernier s’était réfugié avec sa famille sous la bienveillance du roi lorsqu’il fut nommé général. Mais plutôt habitué à se la couler douce et à profiter allégrement de son statut, il fut rappelé à l’ordre par le roi Akimoto lui-même qui exigea des résultats de sa part. Comme Akimoto n’avait ni le sens de l’humour, ni celui de la compassion, et encore moins en temps de guerre, Osamu Kudô partit explorer la province mystérieuse de Gallia. Il en revint, fort de son expérience, avec la certitude de pouvoir détruire Sumio par la magie. Malgré la réticence de la plupart des autres Conseillers, le roi, qui n’avait aucune autre solution envisageable, accepta. Et puis, au risque de perdre quelques misérables mages noirs sans importance, ils parviendraient sans doute à réduire quelque peu leurs effectifs d’invokeurs. Mais les résultats furent considérables et Irca dut se rendre à l’évidence, leurs invokeurs avaient été décimés et ils avaient perdu la guerre.

Osamu Kudô était donc à l’origine même de cette réussite et il reçut tous les honneurs et les plus grandes distinctions. Grâce à lui, les mages noirs étaient désormais réputés pour leurs connaissances en magie. Il avait satisfait leur orgueil et ils étaient désormais devenu des combattants à part entière, égaux aux guerriers, la classe la plus nobles jusqu’alors. Bien que cette subite notoriété des mages ne plaisait pas à tout le monde, et touchait surtout la fierté des guerriers qui souhaitaient conserver l’exclusivité de leur privilèges, les finances de la famille Kudô étaient assurée tant que le Roi Akimoto gouvernerait.

Osamu Kudô avait été promis dans sa jeunesse a une jeune noble, de quatre ans sa cadette, Hana Yuguro. Ils s’étaient juré fidélité lors d’un mariage arrangé, comme il en existe beaucoup dans la haute aristocratie. Néanmoins, Osamu était un coureur de jupons et il lui arrivait fréquemment de faire durer une soirée de conseil chez une servante ou une aimable courtisane, trompant parfois elle-même son mari, à la recherche d’amours éphémères, égayant son quotidien conventionnel d’une ardeur exotique. Même si la pratique était courante, le sujet était d’autant plus tabou chez les Kudô depuis qu’Hana venait d’avoir un enfant.

Nommé Iemasa (« Ie », foyer ), il fut élevé dans la plus pure adoration du Roi. Son éducation était parfaite même si l’enfant manifestait quelques signes d’espièglerie. Il idolâtrait son royaume auquel il jurait un amour sans faille. Il entra tôt dans l’armée, comme son père, et gravit les échelons avec audace. Un jour qu’il rentrait en permission, son attention fut attirée par des cris de colères d’une femme, maintenue à la porte du château. Il fit un détours par une cour joliment décorée dans laquelle il jouait étant enfant, et s’approcha des grilles. Là, une jeune dame, toute d’or et de soie vêtue, frappait avec son chapeau un soldat qui gardait la porte. Une petite émeute se créait déjà autours d’elle sans que personne ne parvint à la calmer. Iemasa se fraya un chemin au travers de la foule et salua le garde concerné qui se retira sur-le-champ. Iemasa fit une révérence à la jeune femme qui la lui rendit aussitôt avec son plus beau sourire. Mais le garde répliqua d’emblée « Cette femme n’a aucune autorisation. » et la querelle redémarra.

Cette femme qui comprenait très bien qu’il serait aisé de jouer avec la naïveté du jeune Iemasa, jouait ouvertement de regards déplacé, et de douces intentions. Quelques instants plus tard, elle était dans les jardins au bras de son sauveur qui avait abusé de son autorité auprès du garde. Il n’y avait aucune ambiguïté sur sa beauté et elle le savait. Elle se disait âgée de 21 ans, et s’appelait Sachi Kuremune. Le soir même, Sachi fut invitée à rejoindre Iemasa en privé. Elle obtenait de lui tout ce qu’elle désirait, et lui obtenait de son père tout ce qu’il ne pouvait pas offrir à son amante. Les servantes étaient dans la confidence et il s’assurait de leur étanchéité contre quelques piécettes. Puis, il fallu se séparer car la permission prenait fin et Iemasa ne manquait jamais à ses responsabilités. Il s’assura que Sachi avait sa place au château, dans une chambre à l’écart, comme elle l’avait demandé puis il partit.

Durant son service, Il lui écrivit des lettres, des tonnes de lettres enflammées. Sachi qui se prêtait toujours au jeu par nécessité, répondait promptement en mêlant la passion à ses mots . Puis, soudainement, il n’y eut plus de réponse…

Quelques temps plus tard, à son retour, Iemasa, découvrit avec stupeur que la chambre de Sachi était inoccupée. Cette nuit la, il ne dormit pas.
Le lendemain, au petit jour, une servante vint lui apporter un colis. Il avait beau l’interroger, elle le pria d’ouvrir son paquet car « Dame Kuremune a souhaité qu’il soit examiné avant tout autre désir de monsieur ». Il y retrouvit avec étonnement toutes ses lettres, soigneusement conservées. Puis il suivit les conseils laissés à la servante et durant tout le jour, il examina avidement, lisant et relisant ce que lui-même avait écrit avec tant d’amour. Il devenait un peu plus fous de désespoir à chaque heure qui défilait sans qu’il sache ce qu’elle était devenue. C’est alors qu’il découvrit sur le verso d’une enveloppe, un gribouillage ressemblant grossièrement à l’écriture de Sachi ce qui laissait deviner qu’il avait été écrit à la hâte : « Le garde de notre rencontre, il m’a eu pendant que tu n’étais pas là ! Si tu m’aimes, hâte toi de me retrouver ou prie le diable d’épargner ta conscience. »

A la lecture de ces mots, le cœur d’ Iemasa fit un bon. Sa colère dépassait le seuil du raisonnable et il se précipita à sa recherche. Ce n’est qu’au bout d’une demie-heure d’une investigation effrénée qu’il mit, enfin, la main dessus. C’était l’heure de pause et le garde sortait de table, une bouteille à la main avec deux ou trois soldats. Personne n’eut le temps de le saluer comme l’exigeait la coutume que déjà il empoignait par le col celui qui avait touché à sa protégée, en oubliant les protocoles et les règles de société. Le garde, Kafu, manqua de s’étouffer avec son vin. Personne ne tenta de l’aider car tous craignaient des ennuis avec le roi. Il bredouillait quelques mots, il suffoquait. Iemasa le laissa retomber contre terre, en brandissant l’enveloppe, et Kafu répliqua « Au cachot ! Cette diablesse est au cachot ! » puis il cracha sur la lettre. Déjà les voix de ses compagnons, éraillées par l’alcool s’élevaient en approuvant. Mais les propos de Kafu traversèrent le cœur d’Iemasa dont les mains reprenaient déjà leur douloureuse étreinte. Il serrait, il serrait de toute ses forces le cou du garde sans entendre ses plaintes déchirantes sortant péniblement de cette gorge nouée. La même gorge, de la même personne qui avait insultée, et offensée Sachi. Il ne pensait plus qu’à ça, plus qu’à elle, plus qu’à son amour. Kafu était déjà mort depuis une trentaine de secondes lorsque Iemasa reprit le contrôle de lui-même.

A présent, ses deux compagnons répandaient la nouvelle de l’agression à travers le château. Il fallait faire vite. Iemasa renversait violemment quiconque se trouvait sur son chemin. Il n’avait qu’un seul objectif, libérer Sachi avant que tous soient au courant. Il savait ce que les propos de Kafu signifiaient. Mais il ne parvenait pas à se faire à cette idée. Cette femme à qui il tenait plus que tout était son ange, pas un démon. Elle faisait son bonheur, elle n’apportait pas le malheur… Le monde tout entier devenait soudainement fous, toutes les lois n’étaient plus que des mensonges.

Il descendit dans les abîmes du château, ordonna aux gardes de lui céder le passage, et criait son nom « Sachi ! Sachi ! » comme s’il eut été un enfant séparé de sa mère. Des prisonniers lui répondirent dans des dialectes inconnus. Il y faisait froid et on aurait dit que la moindre clarté de l’entrebâillement de la porte réanimait leurs cerveaux embourbés.
A l’entente de son nom, Sachi s’éveilla. A la vision d’Iemasa, son regard inanimé reprit soudainement toutes ses couleurs. Elle se cramponna aux barreaux de sa cellule, suppliait, pleurait et s’effondra dans les bras de son amant bienfaiteur. A ce jeu de l’amour, elle s’était perdue mais elle avait gagné le cœur d’un homme.

Ils s’évadèrent ensemble du château, se mêlèrent au peuple de Centra et disparurent. Contre toute attente, ils fuirent d’abord à pied puis dérobèrent un chocobo au village voisin. Ils se ravitaillèrent un peu plus loin et reprirent leur course effrénée toujours plus vers l’est. C’était Sachi qui dirigeait l’excursion, elle disait connaître un village de paysans discrets qui pourrait leur offrir le gîte et le couvert. Et Iemasa la croyait, comme toujours.

Puis la nuit passa, puis une seconde,… puis une troisième.


Dernière édition par le Sam 24 Mar - 5:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Iemasa Kudô   Iemasa Kudô EmptySam 24 Mar - 5:03

A la troisième nuit qu’ils passèrent dans un champ. Sachi, blottie contre Iemasa, ne dormit pas. Son souffle était haletant, son corps tout entier frissonnait de ses sanglots. Iemasa s’en aperçu et l’apaisa d’une caresse rassurante. Mais comme elle ne cessait pas, il la questionna et se montra inquiet. Elle lui répondit en essuyant vigoureusement ses larmes : « Nous serons bientôt arrivé… Tout sera fini… ». Mais Iemasa qui ne comprenait pas l’interrogeait avec angoisse. Il n’était pour lui pas question de séparation et il n’en avait jamais été. Alors, Sachi releva son regard et plongea ses grands yeux noirs qui brillaient de ses larmes dans ceux d’Iemasa. Un sentiment de découragement la terrassait, et elle le subissait, abattue. Sachi se dégoûtait d’elle-même, de ne pas avoir pu résister à cet homme elle avait failli à sa mission. Et pire encore, elle avait ramené en souvenir un noble de Centra. Le peuple d’Apleoda la mépriserait pour cet acte d’inconscience. Elle qui devait juste pénétrer à Centra et y dénicher des informations n’avait même pas été capable de résister à l’homme du premier soir. Si elle avait été compétente , elle n’aurait pas du répondre à ses lettres, car en engagent ses sentiments, elle avait mise en péril la sécurité d’Apleoda, de ce bastion de la résistance, tout entier.

Cette nuit la elle lui avoua tout…

Sachi Kuremune, Ueno de son véritable nom, était fille de paysans d’Irca, basés à Nublea. Bien que la famille prospérait avant la guerre, il y a déjà bien longtemps de cela, elle finit par tout perdre progressivement durant les affrontements. La province qui abritait Apleoda étant régulièrement la cible d’attaques ennemis, il devenait dangereux de s’aventurer à la laboure. Bien sur, ces braves hommes et femmes n’abandonnèrent pas leurs terres aussi facilement, mais l’irrégularité de leur présence due aux attaques se faisait ressentir. Cette besogne déjà difficile devenait périlleuse, les champs n’étaient plus correctement entretenus, et le peuple s’appauvrissait. Durant un temps, les habitants s’épaulèrent, mirent de l’argent en commun, élaborèrent une organisation basée sur l’aide de chacun… Néanmoins, cette bonne volonté ne suffit pas à les préserver. Désormais, il fallait changer d’activité. Les plus obstinés serrèrent les dents, mais la famille de Sachi, tout comme beaucoup d’autres, pensa à une reconversion. En période de guerre, il était aisé de profiter de la confusion pour piller et voler. Certains rejoignirent les voleurs de Sarubi, mais les Ueno gardaient l’espoir de reprendre un jour leur vocation d’origine. Il leur était inadmissible de s’imaginer dans une situation de non-retour, et de vivre indéfiniment pourchassés par les autorités. Leur larcins seraient discrets et profiteraient à Apleoda. Il était pourtant insensé de s’imaginer que les choses se passeraient si facilement. Malgré tout, cinq ans avant la fin de la guerre, ils prirent la route et franchirent les barrières de la légalité.
Ils revinrent à la défaite d’Irca. Leurs bagues en or contrastaient avec la pauvreté apparente de leur roulotte en bois. Mais il s’agissait bien d’apparence, car elle était remplie de trésors. Les Ueno s’en étaient sorti, avec difficultés les premiers mois, car faire les poches des nobles n’était pas une mince affaire. Puis, chaque attaque devenaient pour eux une chance, ils se rendaient sur les lieux après les combats afin de piller les maisons, voler les morts comme le feraient des charognards. Bien que ces pratiques leurs posèrent quelques problèmes de conscience, la faim les firent vite changer d’avis sur la question.
Devant leurs yeux apparaissaient une ville, qui n’avait plus grand chose à voir avec Apleoda. Qu’était devenue la fierté du Royaume d’Irca ? Ou était passée la joie et l’harmonie qui saisissait ses visiteurs ? Les champs étaient en friches, les hautes herbes envahissaient les rues. Quelques habitants, tapis sous des vérandas de bois, les regardaient amèrement passer. Ceux là étaient restés fidèles à leur valeurs, et avaient payé le lourd tribut de la guerre. Qui se souviendrait d’eux ? Quelques anciens reçurent la nouvelle de leur retour, mais ils ne furent pas acclamés comme ils l’auraient espérés. Bien que les Ueno utilisèrent une grande partie de leur argent pour reconstruire Apleoda, c’était tout une nation qui avait perdu sa foi. Apleoda était tombé, et avec elle, tout un peuple.
Face à l’inactivité du roi Akimoto qui délaissait ouvertement les anciennes provinces d’Irca aux rumeurs et aux humiliations, et coincés entre les désillusions des habitants, les Ueno, rare famille fortuné, organisèrent progressivement la rébellion. Bien que l’idée soit une pure folie, elle devenait une alternative évidente. Les jeunes puis les moins jeunes se regroupèrent, les actions se multiplièrent au fur et à mesure que l’espoir revenait. Bientôt, on parla d’Apleoda à travers le monde. Des familles exilées d’invokeurs les rejoignirent pour former le fief de la résistance.

A ce discours, Iemasa ne répondit rien. Il était trop offusqué. On ne lui avait jamais menti de la sorte, et il fallait que ce soit Sachi. Mais sans ce mensonge, l’aurait-il connu, cette femme qu’il aimait tant ? Il fallait qu’il se rende à l’évidence, il n’avait plus sa place parmi les nobles d’Era et Apleoda deviendrait sa seule famille. Iemasa sera à nouveau Sachi contre lui. Comme seul signe de réponse, il lui adressa un sourire.

Il reprirent la route à l’aube et atteignirent Apleoda dans la soirée. Iemasa qui s’attendait aux descriptions du roi, s’imaginait une ville de personnages démoniaques, d’assassins sans cœurs et où toute cette vermine grouillait dans la confusion la plus totale. Mais il ne vit qu’un paysage dévasté par les guerres ou chacun se débrouillait comme il le pouvait. Bien qu’Apleoda soit repoussante, on lisait aux détours des rues boueuses, des inscriptions à la gloire d’Irca, stigmates d’une lointaine prospérité. Apleoda était devenue une ville, où se dévoilaient parfois, derrière les craquelures de son masque des rides de bonheurs, une émotion intense qui saisissait l’esprit d’un homme au plus profond de son âme.

Les jours, les semaines, les mois passèrent, Iemasa logeait désormais chez les Ueno, aux cotés de Sachi. Cependant, ils leur étaient interdit de se fréquenter. Les parents de Sachi leur défendant. Elle était le plus souvent absente d’ailleurs, envoyée sur d’autres affaires, loin des siens. La finesse de ses traits et la délicatesse de ses formes la faisait circuler chez les nobles sans qu’elle eut besoin d’artifices autre qu’une belle robe. De son coté, Iemasa était initié aux maniement des armes. Il s’agissait en fait d’outils de paysans modifiés pour s’en servir comme armes. On remarqua rapidement la vigueur dont Iemasa faisait preuve, par conséquent il fut initié au Kyoketsu shoge.

Depuis peu, les Ueno qui ne pouvaient plus assumer leur rôle au sein de la communauté rebelle, du fait de leur âge chargèrent à Iemasa de les remplacer. Il était devenu pour eux, le fils qu’ils n’avaient jamais eu. De plus, Iemasa avait su parfaitement s’intégrer et bénéficiait d’une popularité non négligeable. Le contraire aurait pu être possible, mais la bienveillance des respectables Ueno avait anéanti les méfiances du peuple. Iemasa était devenu un personnage de rêve, lui qui avait vécu, si loin, dans les plus beaux palais…

Caractère: Elevé dans la cour du Roi, Iemasa a bénéficié très jeune de la meilleure éducation. Il connaît les plus grands principes et les valeurs les plus nobles. Considéré comme un élite de la société, Iemasa a aujourd’hui aux yeux d’Era perdu tous ses titres. Son nom, Kudô est pourtant un des plus respectés depuis que son père à offert la victoire à sa nation. Le trait le plu marqué de son caractère est sans aucun doute cet aspect romantique, commun aux hommes de sa famille. Il aime les femmes au point de n’être pas toujours fidèle. Il a développé depuis sa fuite de Centra, un besoin de liberté trop longtemps endormi, de l’époque ou il vivait au château parmi les gens de sa classe. Son esprit s’est ainsi ouvert au monde, les mensonges faits au peuple d’Era par le roi Akimoto ne sont pour lui que des mauvais souvenirs. Ni pour Era, ni pour Irca, Iemasa se dévoue pour la cause d’Apleoda et l’acceptation des populations vaincues. Iemasa s’est engagé avec ferveur dans sa cause qui aboutirait peut-être à la réunification de manière plus équitable de tous les peuples de Terra. On peut considéré Iemasa comme un romantique, idéaliste, plein d’espoirs pour le monde, ou bien un imbécile heureux, naïf.

Physique: Une beauté jeune, dans la fraîcheur de son âge. Des traits fins, délicats, bordés d’une harmonieuse chevelure sombre, Iemasa a toujours conservé une beauté semblable à celles des princes. Il a su rester élégant dans ses mouvements, tout comme il l’était à Centra. Il a longtemps porté des vêtements confectionnés dans de merveilleuses étoffes, et même s’il doit s’habituer à moins de luxe, les Ueno prennent plaisir à présenter Iemasa comme la premier bourgeon d’un arbre gigantesque, comme un Soleil qui répandra sa lumière sur les nouvelles générations. Il parade souvent en ville, affichant l’éclat qui fera renaître Apleoda. Il consacre désormais tout son temps à sa nouvelle patrie mais participe aussi à améliorer la vie des habitants. Quoiqu’il en soit, il est très populaire auprès des femme même s’il n’en est pas particulièrement conscient. Iemasa attire par sa douceur et représente pour le peuple d’Apleoda la touche de féerie dont ils avaient tellement besoin.

Signe(s) particulier(s): Un anneau symbolisant Era.

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MessageSujet: Re: Iemasa Kudô   Iemasa Kudô EmptySam 24 Mar - 5:22

Je sais, ya pas besoin de commentaire normalement -__-.
Mais bon, tellement j'étais à fond en lisant ta fiche c'est plus fort que moi O__O
Et bah, je sais pas si j'ai lu toutes tes fiches, mais dans celles que j'ai pu lire, c'est de loin la meilleure, c'est dit je suis fan :heart:
Bref, contente de refaire FFT avec toi et vive ton avatar xD
I love you :)
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